Pour cette question des principaux enjeux, on retrouve deux situations assez distinctes entre les deux terrains d’enquête. D’une part, si l’on se focalise sur la première réponse choisie par les enquêtés, les EPT du Grand Paris sont tous préoccupés en majorité par la situation sanitaire. A Londres, quelques Boroughs présentent d’autres réponses comme la criminalité ou le coût de la vie. D’autre part, pour la 2ème réponse la plus choisie, la Métropole du Grand Paris présente une situation très hétérogène (8 réponses différentes pour 13 objets géographiques) alors que Londres montre plus d’homogénéité sur son territoire. Il est également important que seuls le logement et la criminalité sont communs aux deux espaces d’études.
Dans les 2 cas la question de l’hyperproximité est importante (90% environ en moyenne de l’ensemble des répondants), on retrouve alors une certaine homogonéité, avec des résultats proches de ces 90% pour l’ensemble des objets géographiques quelque soit le terrain d’étude.
On retrouve deux situations différentes pour cette question de quitter la ville après la Covid. D’une part, Paris où il y a 45% des répondants qui veulent rester dans leur commune, tout comme 45% qui veulent la quitter. A Londres la situation est plus propice au fait de rester au sein de Londres avec 56% voulant y rester.
L’espace d’étude londonnien est presque deux fois plus content que l’immigration venant de l’étranger que l’espace francilien (61% contre 37%). Dans une plus large mesure, les Londoniens semblent plus disposées à avoir plus d’immigration (25%) que les Franciliens (15%).
Il est important de noter la différence d’échelle, la question porte sur l’ensemble de Londres du côté britannique mais uniquement sur la commune du côté français. On peut ramener ça au fait que les gens veulent quelque chose, mais pas forcément juste à côté de chez eux.
Les épondants des deux espaces d’études se sentent en sécurité dans leur quartier (84% pour Paris et 88% pour Londres). A Londres, la situation est très homogène, tous les Boroughs sont proches de la moyenne. A Paris, le constat est le même à l’exception d’un EPT qui se sent moins en sécurité : Plaine Commune.
La nuit, les gens se sentent moins en sécurité dans les deux cas, on descend a 52% à Paris et 58% à Londres. Il y a donc davantage de rouge sur les cartes “se sentir en sécurité”. On retrouve également une opposition entre l’ouest et le reste de la Métropole du Grand Paris. Du côté Londonien, il s’agit de l’ouest qui se sent moins en sécurité que l’est ou qu’une partie de L’inner London.
Article met l’accent sur le fait que les métropoles mondiales restent des espaces pour les riches, et donc que ces derniers s’adaptent au mieux aux différents enjeux contemporains, comme la crise du logement auquel font face les métropoles qui n’ont pas vu les prix de l’immobilier diminuer après les prémices de la crise sanitaire.
Dans les 2 cas : majorité des gens pensent que se loger n’est pas abordable pour les gens comme eux. Sentiment renforcé dans la Vile de Paris alors que la situation de l’Inner London est
L’accès à la propriété est également trop cher pour près de 3/4 des répondants dans les deux cas, la MGP étant un pêu plus optimiste et présentant des EPT aux résultats proches, tout comme Londres où l’ensemble du territoire est assez homogène sur cette question.
Pour ce qui est du télétravail, on peut davantage télétravailler à Londres (54%) qu’à Paris (40%). Spatialement, on retrouve une opposition inner-London / outer-London assez marquée, avec quelques exceptions. Et pour Paris, une opposition Centre & ouest versus le reste du territoire d’enquête, avec principalement le Nord qui présente également une grande part de réponse “ne peut pas travailler”.
Le “comme moi” joue pour beaucoup dans la formation des résultats pour ces deux questions, sans vraiment connaître le profil de chaque répondant il est difficile d’apporter des éléments d’interprétation à ces résultats. (est-ce en fonction de l’âge ? du genre ? de la CSP ?)
Cette partie permet de montrer l’importance d’avoir trois représentations différentes pour chaque questions. En effet, il y a une grande part de répondants qui ont un avis neutre ou indécis sur pas mal de questions, ce qui en fait les principaux chois de réponses dans l’enquête.
On soulève également que les Franciliens sont plus neutres ou pessimistes vis à vis des thématiques abordées dans cette série de question. Les Londoniens tendent eux à plus d’optimistes. Dans les deux cas, il est important de noter qu’on ne retrouve pas réellement une géographie des résultats qui permet d’avoir une conclusion spatiale généralisée à chaque espace d’enquête.
La première chose à préciser est que la prise en main de l’enquête a été compliquée, notamment du fait qu’elle n’avait pas vocation à être spatialisée. Le travail effectué a alors montré qu’il fallait davantage apporté une spatialité aux enquêtes pour pouvoir observer localement les résultats (pas seulement centre et banlieue). De plus le fait que pour Paris, les arrondissements ont été mis de côté fait qu’on se retrouve avec une masse de répondants (500) pour cet objet géographique, qu’on ne retrouve pas sur les autres (moins de 20).
Un autre point à mettre en avant est la différence d’échelle entre les deux terrains d’enquête. En effet, si certaines questions portaient sur le quartier du répondant dans les deux cas, d’autres questions traitaient de la commune pour le Grand Paris, et de Londres dans sa globalité pour Londres. Il est donc difficile de comparer les deux territoires dans ces cas là, malgré une réagrégation avec des mailles relativement similaires géographiquement parlant.
De plus, dans les deux cas d’études, on ne peut pas observer une réelle géographie des résultats de l’enquête, certaines questions en présentent une comme un effet centre-périphérie par exemple, mais il s’agit là d’exceptions, la majorité des questions n’offrent en effet pas de résultats spatialement interprétables (il faudrait prendre en compte tous les aspects de chaque territoire pour comprendre pourquoi on obtient ces résultats).